Le miroir plan.


Le miroir plan donne l'illusion d'un monde identique au monde réel derrière le miroir. À travers son langage schématique, le professeur Lorgnette nous explique pourquoi il en est ainsi.

Selon la loi de la réflexion, le schéma des rayons est celui-ci.



Pour l'œil, tout se passe comme si ces rayons provenaient de derrière le miroir à partir d'un point I qui est l'image de O.



Avec une ou deux petites équations, le professeur Lorgnette nous expliquerait facilement que I se situe de l'autre côté du miroir, à la même distance que O.




Le miroir concave.


Contrairement au miroir plan, le miroir concave est astigmatique. Voyez quelle image il produit dans une tasse à café!


Comment expliquer ce que nous observons sur cette image ?



Les rayons qui passent près de l'axe du miroir forment un faisceau convergent. On les appelle les rayons paraxiaux.




Le miroir sphérique.


Si on se limite à la formation des images de petits objets, nous ne considérons que les rayons paraxiaux. Deux points sont importants.



Le centre du miroir.



Le foyer du miroir est le lieu où convergent les rayons qui proviennent de l'infini.



Grâce à ces deux points, nous construisons l'image d'un objet.

Nous traçons deux rayons :

- Celui qui arrive parallèlement à l'axe doit passer par le foyer;
- Celui qui passe par le centre n'est pas dévié.



Le point de croisement des deux rayons définit la position de l'image.




Nous remarquons que :

- L'image est inversée
- L'image est plus petite que l'objet si celui-ci est au-delà du centre, sinon, elle est plus grande.

Parce que le miroir sphérique n'est pas complètement stigmatique, on dit qu'il présente une aberration sphérique : l'image n'est pas parfaitement nette.